Centre J.-Henri Blanchard, à Summerside, où sont situés les bureaux de la Société Saint-Thomas d’Aquin et de La Voix Acadienne. Georges Arsenault. acadienne de l’île. Ce plan d’action de cinq ans touche les secteurs de l’éducation, du développement social, de l’économie, de la culture et de la politique. La Société se met aussitôt à la recherche de moyens pour la réalisation du plan. Elle multiplie ses activités et ses services de sorte qu’en 1979 elle a neuf employés à son service‘!. La Société se compose alors d’un conseil d’administration, d’un bureau de direction et de six comités. Plus que jamais la S. S. T. A. joue le rôle d’organisme de pression politique. À travers la presse, par la voie de requêtes, de pétitions et de rencontres avec le premier ministre et les membres de son cabinet, la Société demande au gouvernement provincial une politique de développement des communautés acadiennes, des services gouvernementaux en français et un amendement à la loi scolaire afin de légaliser la création et l’existence d’écoles homo- gènes françaises. Le gouvernement provincial accède, du moins en partie, à quelques-unes des demandes de la S. S. T. A. En 1977, par exemple, le Conseil exécutif du gouvernement de l’île établit le Comité de développement des communautés acadiennes. Ce «Comité Acadien», composé à la fois de représentants du gouver- nement et de la communauté acadienne, doit servir de comité consul- tatif au gouvernement provincial. Par ailleurs, en 1980, un amen- 253