Pourquoi la région «Evangéline» ? 5 
     
    
   
   
    
       
     
    
   
   
    
       
     
    
   
   
    
     Ecole de Maximeville 
     
     en 1937. Construite en 
     
     1899, elle recevait cha- 
     
     que année une quinzaine 
     
     d’écoliers. En 1963, elle 
     
     devient la premiére petite 
     
     école de la région a fer- 
     
     mer ses portes. Un incen- 
     
     die a détruit l’édifice au 
     
     mois d’aodt 1993. 
     
    

    
     (Coll. Centre d’artisanat 
     
    
   
   
    
       
     
    
   
   
    
     d’Abram-Village) 
     
    
   
   
    
     ™@ Evangéline, conte d’Acadie 
     
    
   
   
    
     Evangéline, est le principal personnage d’un long poéme épique publié 
     
     en 1847 aux Etats-Unis par Henry Wadsworth Longfellow (1807-1882). Le 
     
     poéme raconte la triste histoire d’Evangéline Bellefontaine et de Gabriel 
     
     Lajeunesse, un couple de jeunes amoureux de Grand-Pré, en Acadie. Sépa- 
     
     rés le jour de leurs fiangailles, ils sont déportés séparément dans les colonies 
     
     anglo-américaines en 1755 lors de la Deportation des Acadiens par les 
     
     Britanniques. Aprés de nombreuses années d’errance a a la recherche de son 
     
     fiancé, Evangéline se réfugie a Philadelphie et se fait religieuse. C’est la, 
     
     dans un h6pital, qu’elle retrouve mourant celui que son coeur n’a cessé 
     
     d’aimer. 
     
    
   
   
    
     Le poéme de Longfellow, traduit en de nombreuses langues, a connu un 
     
     immense succés. Cette histoire de la Déportation, présentée sous une forme 
     
     romantique, a suscité dans le monde énormément d’intérét sur le sort des 
     
     Acadiens. En prenant connaissance du poéme, les Acadiens y ont trouvé 
     
     une interprétation sympathique de leur passé, de méme qu’une héroine — 
     
     symbole de l’innocence de leurs ancétres — qu’ils ont facilement adoptée. 
     
    
   
   
    
     Dans un vallon riant ou mouraient tous les bruits, 
     
     Ou les arbres ployaient sous le poids de leurs fruits, 
     
     Groupant comme au hasard ses coquettes chaumines, 
     
     On voyait ia oS du Bassin des Mines,