Les origines des familles acadiennes 15

de son €pouse en 1829, Charles émigre a l’ile avec sa famille et s’établit 4 Maximeville. Il se remarie en 1843 avec Agnes Mazerolle de la communauté de Brae.

Bernard

Les Bernard de |’Acadie ont comme ancétre, René Bernard et Madeleine Doucet qui se sont mariés vers 1689, probable- ment a Port-Royal. Ils se sont plus tard installés a Beaubassin. Leur petit-fils, Joseph Bernard, qui €pouse Natalie Arsenault, est l’ancétre des Bernard de l’ile. Cette famille se réfugie a la baie des Chaleurs a l’€poque du Grand Dérangement, puis se fixe a Malpéque.

Caissie

Roger Casey, en Irlande vers 1648, est l’ancétre des Caissie en Acadie. I] €pouse a Port-Royal, vers 1668, Marie-Fran¢oise Poirier et ils s’établissent 4 Beaubassin. Lors du Grand Déran- gement, plusieurs membres de cette famille sont déportés dans les colonies anglo-américaines et en France, alors que les autres réussissent 4 demeurer en Acadie.

Mathias Caissie, a Richibouctou (N.-B.) en 1811, est le pionnier des Caissie de Baie-Egmont. Il y arrive vers 1831 et épouse Marguerite Arsenault. Le cousin germain de son pere, Jean Caissie, a Grande-Digue en 1802, emmeéne sa famille a Baie-Egmont vers 1840. Il est accompagné de sa seconde femme, Madeleine Boucher.

Joe Placide Arsenault et la famille de Félix Arsenault. Cette photo, prise en 1899, évoque la tradition musicale dans cette famille de Saint- Chrysostome, tradition qui se poursuit encore de nos jours. Le vieillard qui tient le violon se nomme Joseph (Joe Placide) Arsenault (1820-1906), fils de Julitte Arsenault, auteure de la complainte le Départ de Malpéque (voir page 11 et 12). Il est entouré de la famille de son fils, Félix.

(Coll. Musée acadien)