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Un fait qui vaut la peine de soulingner, c'est qu'ils ont indiqué ‘'la langue française'' dans une plus grande proportion que les répondants acadiens. La personnalité acadienne se résume mieux, selon les non-Acadiens, par les qualificatifs l'hospitalité", ‘gentillesse! et "joie de vivre".

I1s reconnaissent aussi la région Evangéline comme l'endroit où la culture acadienne est la plus vivante, mais un nombre assez important ont plutôt opté pour la région Miscouche- Summerside. Alors que les Acadiens ont tendance à surestimer l'importance numérique de la population acadienne dans l'Ile, les non-Acadiens sont plus portés à sous-estimer cette importance.

Les non-Acadiens estiment que les Acadiens francophones réussissent assez bien à se faire comprendre auprès des gens du Québec et de la France. Ils sont cependant plus nombreux à penser qu'il est plus facile pour un Acadien de communiquer verbalement avec un Québécois qu'avec un Français.

Ils reconnaissent eux aussi, dans une proportion d'environ 50%, que la pêche constitue l'activité économique la plus importante des communautés acadiennes alors que 21% pensent que c'est l'agriculture. Du côté politique, la majorité des aînés jugent que les Acadiens jouent un rôle assez important tandis que les étudiants pensent plutôt le contraire.

Les non-Acadiens ont du mal à identifier le principal organisme porte-parole de la communauté acadienne. Les aînés reconnaissent en premier lieu la Société Saint-Thomas d'Aquin et ensuite l'Unité scolaire Evangéline alors que les étudiants optent pour l'Unité scolaire Evangéline et La Voix Acadienne.

La culture acadienne va survivre dans l'Ile, du moins pendant les cent prochaines années. C'est l'avis d'un peu plus de la moitié des répondants non-acadiens. (Comme chez les Acadiens interrogés, les étudiants sont moins optimistes. Au sujet de la survivance de la langue française, les non-Acadiens, étudiants et aînés, sont encore plus optimistes qu'à l'endroit de la survivance de la culture acadienne en général. Enfin, les moyens qu'ils préconisent pour garder vivante cette culture et cette langue, c'est avant tout la promotion de la culture acadienne dans les écoles et dans les communautés acadiennes.

Cette.enquête, nous l'avons dit plus haut, a été réalisée dans le cadre d'un cours et dans un court lapse de temps. Nous sommes bien sensibles au fait que notre enquête pèche, à plusieurs