28 égards, d'un manque de rigueur scientifique. Tout de même, nous sommes convaincus que cet exercice n'a pas été en vain et que les conclusions qui se dégagent jettent un éclairage intéressant sur les Acadiens insulaires et sur la connaissance que les non- Acadiens ont de leurs concitoyens. Nous croyons également que l'expérience acquise par notre étude pourrait aider à jeter les bases d'une étude plus complète et plus approfondie de la communauté acadienne de l'Ile. De fait, il serait nécessaire pour comprendre encore mieux les Acadiens de l'Ile, de mener une enquête qui engloberait les Acadiens de tous les groupes d'âge, qu'ils soient francophones ou anglophones, faisant partie d'une population urbaine ou rurale. Il serait effectivement intéressant de connaître les différences d'attitudes à l'égard de certaines questions, entre les Acadiens anglophones et francophones, entre jeunes, moins jeunes et aînés et, enfin, entre les Acadiens de la ville et ceux des régions rurales. Peut-être qu'une telle recherche pourrait aussi nous fournir des réponses à des questions qui font souvent surface, telles que, ‘Quelle importance les Acadiens donnent-ils à la conservation de leur culture?'', ‘Les Acadiens anglophones sont-ils intéressés à la culture acadienne et quels aspects veulent-ils conserver?'"'", !Y a-t-il lieu d'avoir une association des Acadiens anglophones de l'Ile?'"', ‘Comment les Acadiens francophones perçoivent-ils les Acadiens anglophones?" Voilà autant de questions pertinentes qui pourraient faire l'étude d'un projet plus important. En attendant qu'elle se réalise, on pourra assimiler, méditer et analyser avec plus de profondeur les données de la présente étude.