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école normale est établie à Fredericton pour la formation des instituteurs. Les maîtres sans brevet, tolérés encore 4 pendant quelques années, recevront un salaire inférieur ;. enfin le trésor provincial devra fournir à chaque école une subvention variant suivant les titres du professeur et le nom- bre des élèves inscrits. L’instituteur reste encore le maître presque absolu du programme des études. :
Les dispositions de ces dernières lois permettaient aux Acadiens de puiser, eux aussi, au trésor provincial pour l'entretien de leurs écoles. L'influence du clergé français autant que les encouragements du gouvernement fit surgir des écoles françaises à peu près dans toutes les paroisses
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françaises. En général, seuls les parents qui envoyaient des
enfants à l’école étaient taxés de facon à rassembler une somme d'argent égale à celle que le gouvernement accordait. « Les taxes d'écoles furent souvent organisées et imposées
au gré des inspecteurs. En certains endroits, les chefs de familles étaient taxés selon le nombre d’enfants qu'ils en-
voyaient à l’école; ailleurs, la taxe était imposée, comme
e aujourd'hui, d’après la propriété foncière ou les revenus personnels » (1). Les livres de lecture française en usage | dans les écoles acadiennes avaient trait d'ordinaire à la reli- gion ; on enseignait à la fois l'anglais et le français, mais il va de soi que le français garda jusqu'en 1871, la première place. : 1
(1) Bourgeois, p. 91.