Tr CHAPITRE XIII Programme des études secondaires. Toutes les écoles publiques des provinces maritimes doivent, depuis près de cinquante ans, se conformer aux programmes imposés par le gouvernement, quels qu’en puissent être les désavantages pour la population française. La plupart des couvents français, dans le double dessein d'obtenir des subsides du trésor fédéral et de préparer les jeunes filles à l'école normale, se sont rangés, malgré une répugnance facile à comprendre, sous la loi commune. Ce n’est donc que pour les collèges acadiens que se posait le difficile problème d'adapter aux besoins indigènes des pro- grammes.imporlés de pays étrangers ; le gouvernement, en leur octroyant le titre d'université et le pouvoir de conférer les diplômes, leur imposait seulement l'obligation implicite de donner une instruction dont les diplômes seraient la juste reconnaissance. _ La Congrégation de Sainte-Croix, originaire de France, en s'établissant dans la province de Québec, garda soigneu- sement ses programmes. D'ailleurs ils répondaient assez bien, en général, aux exigences d'une province entièrement française, et, aujourd’hui même, la plupart des collèges cana- diens ont précieusement conservé les méthodes françaises, sauf quelques légères retouches. Quant aux Eudistes, arrivant directement de France, et ignorant complètement le pays où ils abordaient, ils devaient fatalement conserver au début etes Pie AT Et